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Causeur: Silence, on égorge

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Causeur: Silence, on égorge
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Silence on égorge… Causeur brise l’omerta médiatico-politique qui entoure un certain nombre de meurtres islamistes dont celui d’Alban Gervaise, ce médecin militaire tué à 40 ans devant l’école de ses enfants. Son portrait figure sur notre couverture. Pour Élisabeth Lévy, introduisant notre dossier, il est mort deux fois: égorgé par le couteau de son meurtrier, enseveli par le silence de son pays. C’est ce refus du réel qui est sûrement le mal français le plus profond. À l’ère des réseaux sociaux, le djihadisme a développé un modèle plus individualisé pour remplacer les anciennes opérations d’envergure qui avaient besoin du soutien d’États. Hala Oukili raconte ce nouveau terrorisme low cost qui est responsable, non seulement de l’assassinat de Samuel Paty et de l’attentat de Nice, mais aussi d’une longue liste de violentes attaques à l’arme blanche commises depuis cinq ans en France. Le sociologue, Tarik Yildiz, nous présente les nouveaux djihadistes, souvent déséquilibrés, dont certains fournissent le discours de haine et désignent les cibles, tandis que les autres, soldats auto-désignés, répondent à l’appel. Alexandre Meyer lève le voile sur les actes antichrétiens qui constituent la moitié des crimes et délits antireligieux commis chaque année en France et qui suscitent rarement plus que de l’indifférence chez les politiques et dans les médias. Béatrice Brugère regrette le flou juridique qu’entretient la zone grise entre terrorisme et maladie mentale. La justice ne sait comment traiter ces loups solitaires qui frappent sur un coup de tête. Enfin, Marsault étudie cette question d’une plume acérée comme un scalpel, si l’on peut dire… Quelles que soient les raisons du silence autour des actes dont il est question dans ce dossier, il est enfin temps de le rompre.

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Dans son éditorial, Elisabeth Lévy pointe le mépris de la démocratie inhérent au refus exprimé par beaucoup d’élus de l’Assemblée nationale de coopérer avec les députés RN, selon la vieille logique du « cordon sanitaire ». « Si la France d’en haut continue à se boucher le nez et à croire qu’elle peut ostraciser 17% de l’électorat, celle d’en bas en a assez de ces ridicules leçons de maintien » observe notre directrice. La droite version LR a pu décevoir par le passé, mais elle représente aujourd’hui la seule alternative crédible au macronisme. Tel est le message de Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, qui se confie à Élisabeth Lévy. Certes, cette droite cherche encore une incarnation forte, un leader authentique, mais elle peut déjà se prévaloir de refuser autant le « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron que celui de Marine Le Pen, cette dernière refusant tout report de l’âge de départ à la retraite et ne proposant aucune vraie réforme de l’État. Quant à la gauche, elle n’hésite pas, quand cela l’arrange, à avoir recours à l’instrumentalisation cynique d’un racisme imaginaire. Élisabeth Lévy explique comment Taha Bouhafs, cette étoile montante de la Mélenchonie qui l’avait investi pour les législatives, a été débranché par LFI quand il a été accusé de violences sexuelles. Ce retrait a été justifié hypocritement par de prétendues attaques racistes contre lui. Pour Céline Pina, les violences au Stade de France ont mis en lumière la délinquance endémique de la Seine-Saint-Denis qui étend toujours plus ses zones de non-droit. La majorité des élus préfèrent nier ce fait pour ne pas « stigmatiser ». Qui de mieux pour nous expliquer la baisse de niveau intellectuel du baccalauréat français qu’un proviseur ? Corinne Berger décortique la prétendue réforme de Jean-Michel Blanquer et révèle la fâcheuse tendance de certains profs à remplacer l’enseignement de la littérature par le militantisme. Côté international, Gil Mihaely raconte le retour en force des services de renseignement américains lors de l’invasion russe de l’Ukraine, tandis que Mériadec Raffray partage avec nous les analyses de cette guerre faite par les militaires français. Le psychanalyste, Jean-Pierre Winter, réagit à l’entretien complaisant dans Libération du professeur Laurie Laufer qui rejette toute critique de la notion de « transidentité » en dévoyant l’enseignement de Freud et de Lacan. Jean-Michel Delacomptée commence une nouvelle chronique mensuelle où il défendra la gent masculine contre les accusations excessives de la révolution culturelle en cours.

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Envie de beauté pour vous changer les idées ? Pas si vite ! Notre section « Culture et humeurs » commence par une analyse de l’enlaidissement du monde, mais c’est en compagnie d’un vrai esthète, l’architecte hors norme, Rudy Ricciotti, qui se confie à Yannis Ezziadi. A rebours des tendances générales de notre temps, il fait l’éloge de la beauté, du patriotisme, du travail, de la sensualité ou encore de la corrida. En prime, il répond à une question posée par nul autre que Christian Lacroix. Jérôme Leroy nous emmène chez certains écrivains majeurs – James Ellroy, Mariana Enriquez et Philip K. Dick – qui ont préféré ce qu’on appelle les « mauvais genres » pour raconter notre monde dans toute sa noirceur, tandis que Frédéric Ferney nous présente Le Parti d’Edgar Winger de Patrice Jean, qui démontre avec brio que les causes perdues peuvent faire d’excellents livres. Vous en avez marre des intellos gauchistes façon Piketty ? On compatit. Avec Jean-Pierre Dormois, faisons connaissance avec Thomas Sowell, un des penseurs authentiques de notre époque, un Afro-américain qui dénonce les travers du wokisme et prône les vertus de l’économie libérale avec autant de logique dévastatrice dans les deux cas. Si vous vous demandez que voir cet été au cinéma, Jean Chauvet recommande quelques pépites dignes des salles obscures. Terminons en beauté avec une visite au village vivant de Barbizon, en compagnie d’Emmanuel Tresmontant, et une autre à la très confidentielle École des arts joailliers, soutenue par Van Cleef & Arpels, en compagnie de Jonathan Siksou, pour découvrir l’histoire plurimillénaire des pierres gravées. Je sens que mon épouse, française, va aimer, et mon banquier, moins. Mais on m’accusera d’être un patriarche sexiste. Au secours, Jean-Michel Delacomptée !

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est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.

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