C’est ainsi depuis que le monde est monde : le printemps est la saison des émois et des ébats, spécialement chez Homo sapiens. De là à deviner que le sexe allait être l’invité surprise de la saison et envahir toutes les chaines de télé (sauf peut-être Disney Channel), toutes les couvertures de magazines (à l’exception de Modes & Travaux) et toutes les conversations de bistrot (sauf quand on cause radars)…
Causeur ne pouvait pas, et d’ailleurs ne voulait pas rester à l’écart de cet ouragan ou plutôt de cette lessiveuse géante qui brasse vie privée et vie publique, séduction et harcèlement, information et délation, et tant pis si ça déteint : comme le dit Elisabeth, désormais, on est prié de laver son linge sale en public. Il est bien évident qu’à Causeur nous ne mangeons pas de ce pain-là, mais il nous intéresse, surtout quand on veut nous le vendre comme pain béni.
D’où un dossier très conséquent dans ce numéro 36, où l’on parlera abondamment de sexe, de politique et de mélange des genres, comme en témoignent les enquêtes menées par Muriel Gremillet et Paulina Dalmayer qui nous emmènent à l’Assemblée et chez les échangistes. Outre les signatures maison, on y trouvera des contributions du philosophe Jean-François Mattéi, du psychanalyste Jean-Pierre Winter et de l’écrivain Roland Jaccard. Tout cela est évidemment impossible à résumer, mais si vous me permettez une impression personnelle, après lecture je me suis dit : «C’est costaud!»
Pour pouvoir lire tout cela, ainsi que le reste du journal (toujours sur 48 pages, et 100% d’articles inédits), et pouvoir accéder aux articles verrouillés du site, il faudra bien sûr vous abonner ou, si besoin est, vous réabonner. Et si vous le faites d’ici samedi soir, nous nous engageons à ce que vous receviez Causeur dès ce numéro 36 dans votre boîte aux lettres. Rappelons en outre qu’il est désormais possible de s’abonner à uniquement à l’édition en ligne (avec bien sûr l’accès aux papiers verrouillés).
Il va de soi que tous ceux qui lisent ce texte et ne s’abonnent pas immédiatement seront nommément dénoncés au commissariat le plus proche et par lettre anonyme à leurs voisins…
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