Allumez la télé et faites une expérience amusante : quelle que soit l’info du jour depuis la recrudescence des vols de bonbons jusqu’à l’épidémie de stress dans les entreprises, l’explication est toujours la même: c’est la faute de la crise ! On suppute même que c’est à cause de la crise et plus précisément du coût de l’essence qu’on a incendié moins de voitures à Noël…
Nous avions donc un prétexte tout trouvé pour excuser le léger délai à l’allumage du numéro de janvier : c’était de la faute à la crise mondiale ! Sauf qu’on vous connaît, chers lecteurs, et on sait bien qu’à vous, on ne la fait pas… Et on vous avouera donc bien volontiers, en vous faisant nos excuses les plus plates, que la seule crise à incriminer dans ce léger retard – en réalité dû aux Fêtes – est la crise de foie.
Cela dit, de crise, il en sera question dans ce numéro de janvier. Et pas seulement du cataclysme monétaire annoncé. Car aujourd’hui partout en Europe, c’est l’idée même de démocratie qui est en crise. Nous y consacrerons un roboratif dossier, autour d’un long entretien avec Marcel Gauchet – mais j’y reviendrai en détail lundi, jour de sortie de Causeur 43.
D’ici là, ceux qui ne sont pas encore abonnés peuvent mettre fin à cette situation scandaleuse en cliquant ici – ils recevront le prochain numéro dans leur boîte aux lettres dès mercredi.
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