Découvrez le sommaire de notre numéro d’été
Notre une raconte l’histoire d’un casse médiatique, celui d’une nouvelle génération de journalistes – jeunes, intellos, drôles et courageux – qui n’hésite pas à monter au front pour défendre la liberté́ de pensée. Présentés par Elisabeth Lévy, Eugénie Bastié, Charlotte d’Ornellas, Alexandre Devecchio, Gauthier Le Bret, Geoffroy Lejeune et Arthur de Watrigant représentent toutes les nuances de la droite culturelle. Et donnent un sacré coup de vieux à Plenel, Aphatie et autres curés francintériens. Les six personnages qui figurent sur notre une ne sont pas une bande de copains, même s’il y a parmi eux des paires d’amis, mais plutôt des compagnons de route devenus frères d’armes dans les combats partagés. À la tête du Figaro Vox, Alexandre Devecchio anime les pages Idées les plus pluralistes et les plus lues de la presse française. Avec une telle franchise – et un tel pouvoir–, pas étonnant qu’il soit respecté à droite comme à gauche. Se confiant à notre directrice de la rédaction, cet homme de convictions sans fausse pudeur donne la clé de son approche : « Je me bats pour des idées, pas pour un parti. L’important, c’est le pluralisme ».
Face aux victoires électorales à répétition du RN, les élites parisiennes ont mis en place un « quoi qu’il en coûte » politique doublé d’un confinement des doléances françaises. Tout sauf Bardella ! Nous venons de voir que, à coups d’âneries antifascistes et de chantage aux heures les plus sombres, l’alliance improbable du camp du Bien (la gauche) et du Cercle de la raison (la Macronie) a réussi. Les grands perdants de cette croisade « antifasciste », ce sont les Français qui habitent en dehors des grandes métropoles, autrement dit la France de CNews. Notre dossier de l’été part à l’exploration de ces territoires. Première grande étape, Orléans, où Gil Mihaely et Jean-Baptiste Roques ont mené l’enquête. Conjuguant avec un certain bonheur la foi dans l’économie, le respect de l’autorité et le sens de l’action sociale, cette ville voit monter le vote RN inexorablement. Malgré la politique du maire, aux effets positifs incontestables, le sentiment de dépossession gagne de plus en plus la population. Ensuite, Cachan, et les abords de la RN20, dans le Val-de-Marne, qui pour Driss Ghali préfigurent la France de demain : un pays cloisonné en communautés inintégrées où, face à la « diversité », les Blancs vivent retranchés. Sur les décombres de l’assimilation ne prospère qu’un seul modèle, la société de consommation. Pierre Vermeren analyse notre nouvelle géographie électorale. Face à des zones urbaines hors-sol de plus en plus rouges et de rares bastions bourgeois où l’on vote encore comme il y a vingt ans, le RN est désormais ancré dans 93% des communes françaises.
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Céline Pina a recueilli les propos de Philippe Guibert. Pour l’ex-directeur du Service d’information du gouvernement sous François Hollande, le PS commet une erreur gravissime en se laissant dominer par LFI. Construire une gauche « de gouvernement » à l’ombre de Jean-Luc Mélenchon, un tel projet ne relève-t-il pas de l’utopie ? C’est la conclusion de Céline Pina pour qui trop de divergences séparent LFI des classiques socialistes et communistes. Qu’en est-il de l’économie ? Selon l’analyse de Stéphane Germain, les trois blocs qui se partagent la vie politique partagent aussi une vision folle de l’économie : l’argent public ne coûte rien ! Au-delà̀ de leurs nuances, tous veulent continuer de biberonner les Français à la dépense publique. La cure d’austérité́ qui vient s’annonce douloureuse. Qui devra s’y coller ? Et le travail dans tout cela ? La valeur-travail était un concept central chez Marx, nous rappelle Frédéric Magellan. Mais elle a quasiment disparu du logiciel du Nouveau Front Populaire qui lui préfère les allocs et la hausse du SMIC. N’oublions jamais le côté humain des choses. Robert Ménard nous rappelle que la politique est très souvent cruelle et injuste. Et une élection est rarement une prime au mérite. Emmanuelle Ménard en a fait la triste expérience en s’étant représentée à Béziers. Elle qui a prouvé qu’un député pouvait servir, soutenir et écouter. Son époux témoigne de sa douleur et de son admiration. Enfin, puisque pour les puristes de l’extrême-gauche, nous autres sommes tous des fascistes, Il vaut mieux savoir à quel courant on appartient. Le test de Céline Pina, « Quel fasciste êtes-vous ? », vous permettra enfin de le savoir.
Dans son édito de l’été, Elisabeth Lévy se trouve, de manière peut-être contre-intuitive, à défendre Guillaume Meurice, licencié pour la désormais célèbre blague sur le prépuce. Bien que détestant l’humour francintérien qui ne prend jamais le risque d’attaquer ses propres vaches sacrées, notre directrice de la rédaction n’approuve pas l’idée de punir les satiristes. « Veut-on vraiment que des juges décident si une plaisanterie est cachère ou pas ? Faudra-t-il créer une police de l’humour qui ira chercher les contrevenants au petit matin ? Je ne veux pas vivre dans un monde où les blagues limites (mes préférées) sont proscrites ».
Côté MeToo, la parole des hommes se libère – enfin ! Le réalisateur Yohan Manca était en pleine ascension. Une dispute violente avec sa compagne Judith Chemla a déclenché la terreur MeToo et brisé sa carrière. Depuis, alors qu’il a purgé sa peine, l’actrice multiplie les accusations les plus folles avec la bénédiction des médias. Face à cet acharnement, il sort de son silence, en se confiant à Causeur. La cuvée 2024 du Bac est aussi navrante que les précédentes, nous annonce Corinne Berger. Et les copies des épreuves de français confirment une situation alarmante : les jeunes Français ne maîtrisent pas notre langue. Une ignorance couverte par le ministère de l’Éducation qui pipeaute les moyennes générales.
Nos pages culture s’ouvrent au doux rythme de la mer. Sauf que ce n’est pas toujours très doux. La culpabilisation a débarqué́ sur nos côtes, nous apprend Georgia Ray. La mer est désormais considérée comme une victime et l’homme lui doit réparation. Condamnés à l’éco-rédemption, nous sommes « tous éboueurs » et « tous migrants ». Opposons à cette propagande les profondeurs de l’art et les finesses de la littérature. Souvenez-vous : la statue de Voltaire avait été enlevée de son socle du square Honoré-Champion. Jonathan Siksou (qui vient de recevoir un très mérité Grand prix de l’Académie française pour son livre, Vivre en ville, Le Cerf, 2023) nous annonce son retour après deux ans de bataille.
Yannis Ezziadi nous raconte une autre disparition mais qui s’est moins bien terminée. Cette année, l’affiche de la féria de Béziers a créé la polémique avec un dessin signé Jean Moulin. Le héros de la Résistance était un aficionado ! Cela a fait hurler les anticorrida… Julien San Frax se penche sur le cas de Leni Riefenstahl, qui a mis son talent au service du nazisme, ce qui a occulté son génie aux yeux de la postérité. Emmanuel Domont a rencontré Patrick Eudeline, cet esthète d’un autre temps qui cultive comme personne la réac n’roll attitude. Dans notre série « La boîte du bouquiniste », Paul Rafin nous fait découvrir Cléopâtre de la romancière Jean Bertheroy, une évocation flaubertienne de l’antiquité sortie en 1891. Dominique Labarrière a lu le dernier roman de Jean-Paul Brighelli, Soleil noir, un vrairoman de cape et d’épée qui offre une vision impitoyable de la France de Louis XIV.
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Les carnets d’Ivan Rioufol évoquent le drame que nous vivons actuellement en France. Seul un insensé peut jouer à la roulette belge (toutes les balles dans le barillet) en croyant pouvoir gagner. Un chef d’État si peu perméable à l’assaut du réel et aux attentes de son peuple est un homme clos qui ne se fie qu’à lui-même et à ses cireurs de bottes. Emmanuel Macron est ce narcisse esseulé. Enfin, Gilles-William Goldnadel nous livre son petit lexique du wokisme, de « Antisémitisme » à « Transports publics ».
Comme chaque été, les films nouveaux et de qualité se font plutôt rares dans les salles. Jean Chauvet nous conseille de nous tourner vers le patrimoine qui est là… bien vivant ! Emmanuel Tresmontant nous présente un breuvage millénaire qui a trouvé́ en France une terre d’élection. Blonde, blanche, brune, ambrée… la bière se décline à l’envi et séduit de plus en plus d’amateurs, des campings aux restos étoilés. Quelques conseils avisés pour siroter, cet été, une pinte à votre goût. Entre les Jeux olympiques et les soubresauts politiques, nous pourrons y trouver une des meilleures formes de consolation.
Gulliver enchaîné: Le déclin du chef politique en France
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Leni Riefenstahl, la cinéaste d'Hitler (BIOGRAPHIES)
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