Convaincu qu’il sait ce que veulent les Français, le ministre de l’Intérieur donne le sentiment de ne pas vouloir faire de langue de bois. Il entend porter le fer dans la plaie sur les sujets sécuritaires les plus brûlants: État de droit, prison, OQTF, aide médicale d’État, justice des mineurs… De l’ordre, de l’ordre, de l’ordre: quand on veut, on peut ?
Un entretien dans Le Parisien. Une analyse fouillée dans Le Point sur « Le cas Retailleau » par Nathalie Schuck. Bruno Retailleau est omniprésent. Une exposition médiatique intense depuis qu’il a été nommé ministre de l’Intérieur. Parce qu’il est « l’homme fort du gouvernement (…), le ministre le plus puissant du gouvernement » ?
Il me semble que derrière cette apparence politique et médiatique, il y a comme un saisissement face à cette personnalité qu’on peut qualifier d’atypique, parce qu’elle se trouve impliquée dans un univers du pouvoir aux antipodes de ce qu’elle est.



Je n’appartiens pas à « sa galaxie » telle qu’elle est décrite, même si en son sein j’apprécie, parmi ceux que je connais, Gérard Larcher, François-Xavier Bellamy, Othman Nasrou, Christelle Morançais et Louis-Marie Le Roy.
Depuis qu’il est ministre, il maintient une ligne
