On le sait, malgré la courageuse politique menée depuis 2007, le démantèlement de l’Etat Providence et le rééquilibrage des revenus du Travail au profit de ceux du Capital, ne sont pas encore tout a fait parvenus à leur terme. La France reste trop souvent engoncée dans un inadmissible conservatisme avec ses conventions collectives que l’on croirait rédigées par des syndicats staliniens et son Code du Travail qui empêche l’embauche par ses circonvolutions talmudiques ou soviétoïdes, au choix.
Heureusement, de grands patrons résistent et refusent le diktat de législateurs gauchistes qui ne connaissent rien à la libre entreprise. C’est pour cela qu’il faut absolument soutenir Carrefour et son PDG, Lars Olofsson qui a touché en 2010 2,6 millions d’euros de salaire et 900 000 en stock-options, sans compter 1,7 millions d’euros d’actions gratuites -s’il parvenait à développer le groupe.
C’est bien entendu ce qu’il a cherché à faire, notamment en refusant de se laisser paralyser par le SMIC. Le problème est que la justice, qui n’a que ça à faire plutôt que d’arrêter les vrais délinquants, s’en est mêlée et vient de déclarer Carrefour Hypermarchés coupable de « paiement par un employeur de salaire inférieur au minimum mensuel garanti » et a condamné l’enseigne à une amende de 3,6 millions d’euros, c’est-à-dire pratiquement un an des émoluments reçus par monsieur Lars Olofsson. Bien sûr Carrefour a fait appel car personne n’a compris que monsieur Olofsson est un précurseur: puisque, paraît-il, le SMIC ressemble trop au RSA, pourquoi ne pas payer les salariés au RSA et se débarrasser du SMIC ?
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