L’ancienne journaliste de Présent était depuis quatre ans l’attachée de presse de Marine Le Pen. Elle se présente désormais dans la 9e circonscription du Nord-Pas-de-Calais. Sur les pas de sa cheftaine, elle axe sa campagne sur le social et l’insécurité.
Quand elle estime qu’un journaliste est malhonnête envers Marine Le Pen, Caroline Parmentier ne s’embarrasse pas : elle décroche son téléphone et l’engueule. Depuis toujours, elle est d’une fidélité sans faille aux idées de la droite nationale. « C’est une femme extrêmement solide. Elle ne laisse rien passer », m’a prévenu Jordan Bardella, le président du RN par intérim. Pendant la campagne victorieuse des européennes, « tout ce qui était susceptible de me nuire faisait l’objet d’une réponse immédiate », se souvient-il, précisant avoir été peiné qu’elle ne s’occupe plus de lui.
Le 24 avril, lors de l’annonce des résultats du second tour, sur la gauche de Marine Le Pen, on ne voit qu’elle. Avec son tailleur rouge vif impeccable, elle se montre alors très affairée, chargeur et portable en main. Sur la photo prise à 20 heures, il est difficile de dire si elle se réjouit du score historique de sa chef (plus de 13 millions de voix), ou si elle est déçue. Si elle a toujours son téléphone en main, c’est parce que tous les journalistes politiques de Paris ont désormais son 06 dans leur répertoire. Lorsque je la retrouve en mai à Paris, elle est en ligne et organise le passage de Marine Le Pen, le lendemain, sur France Inter. Caroline Parmentier s’impatiente :