Le nouveau roman de Caroline de Mulder expose un pan méconnu de la Seconde Guerre mondiale : les Lebensborn. Dans ces pouponnières, des femmes sélectionnées et engrossées par de bons soldats devaient perpétuer la race aryenne.
Il ne faut pas se fier aux apparences. De loin, la maternité de Hochland, installée à Steinhöring, petit village de Bavière, ressemble à un éden. Entre ses murs repeints de frais grandissent des bébés. « L’endroit ne ressemble pas à une caserne, encore moins à un hôpital. Plutôt à une pension de vacances très bien tenue. Un chalet surdimensionné entouré de dépendances et de champs, avec vue sur l’étang. » Et pourtant. Cet endroit privilégié qui a été créé en juin 1936 par l’un des plus hauts dignitaires du IIIe Reich, Himmler
