La situation économique de l’Occitanie est plus que préoccupante. La présidente du conseil régional, loin de venir à la rescousse des Occitans, préfère se consacrer à de basses manoeuvres politiciennes. Tribune du maire de Perpignan, Louis Aliot.
En manifestant un 11 novembre devant la mairie de Perpignan pour défendre le droit du Nouvel Parti Anticapitaliste à insulter son maire en le traitant de «fasciste», Carole Delga nous rappelle que même le 11 novembre, elle ne compte pas mettre son sectarisme en veilleuse.
Déjà condamnée pour discrimination à raison des opinions politiques envers la commune de Beaucaire, dirigée par le maire RN Julien Sanchez, Carole Delga incarne le sectarisme politique devenu son seul moyen d’exister. Elle ne vise en réalité qu’à trouver une identité à une gauche régionale en perte de vision, en perte de repères et devant faire face à son échec.
Cette stratégie cynique n’occulte pas le bilan d’une politique qui ignore les réalités d’aujourd’hui et dont les chiffres sont parlants. L’Occitanie est l’une des régions les plus pauvres de France avec un taux de pauvreté de 16.8%. La précarité atteint des niveaux stratosphériques avec 22% des habitants d’Occitanie de moins de 65 ans considérés comme précaires. Carole Delga aime tellement les pauvres qu’elle en fabrique.
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Derrière ces chiffres se cache également une réalité affreuse et discrète, autre versant de la politique conduite non seulement par Carole Delga, mais par tous ses vassaux dans les conseils départementaux et dans les métropoles, Toulouse et Montpellier en tête : La constitution d’une fracture territoriale.
La fumeuse Assemblée des territoires n’a rien changé à la réalité. La politique de Carole Delga conduit à faire migrer les pauvres des champs pour qu’ils deviennent des pauvres des villes. C’est la raison pour laquelle la pauvreté semble diminuer dans la ruralité, tandis qu’elle augmenté dans les grands centres urbains et dans la ruralité profonde. Fini, ce tissu de petites villes et de petits villages qui assuraient l’équilibre économique et social du territoire, nous n’avons plus désormais le choix qu’entre le désert ou la grande métropole, pour ceux dont la voiture pourra encore y entrer.
Rien, dans les stratégies proposées par Delga et ses supplétifs ne pourra régler ce problème. La gauche régionale se disperse en vœux pieux et saupoudrage qui empêchent la réalisation de projets économiques concrets dignes des moyens d’une région de la taille d’un petit pays. L’avenir est mal anticipé, le présent largement ignoré, et l’on se contente de réagir aux obsessions idéologiques du moment en manquant toute chance d’être pertinent sur les réels enjeux structurants de nos territoires. Au lieu de vouloir sauver le monde depuis l’Occitanie, Carole Delga ferait bien de revenir aux réalités concrètes de la vie des gens.
Les Pyrénées Orientales n’ont que trop souffert de cette sujétion aux absurdités de l’exécutif régional. Ces lubies socialistes ont aggravé un contexte national déjà difficile face auquel le département présidé par Mme Malherbe est totalement impuissant.
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L’élection départementale partielle à laquelle j’ai choisi de me porter candidat est pour l’ensemble des citoyens qui y voteront, l’opportunité d’envoyer un message à la duchesse Delga et à sa vassale Malherbe. Celui que Perpignan, que les électeurs ont confié à mes soins et aux soins de ma majorité municipale, ne se laissera pas faire face à un système qui a décidé d’opérer une véritable ségrégation socio-spatiale des habitants en fonction de l’endroit où ils vivent, mais aussi à raison de leurs opinions politiques, comme l’a démontré la condamnation de Carole Delga pour discrimination à l’égard de Julien Sanchez.
Dans l’ensemble du département, la lassitude du système Delga-Malherbe est prégnante. Dans toute la région, la demande d’un changement dans les principes politiques et la méthode de gouvernement se fait de plus en plus forte. Perpignan, Beaucaire et tant d’autres ont prouvé qu’il était possible de faire mieux et de ne se résigner ni face à la pauvreté, ni face à l’insécurité, ni face à la volonté politique de briser les territoires qui votent mal. A Paris, en Occitanie, et dans les Pyrénées Orientales aussi, l’urgence, c’est l’alternance.
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