Ce n’est pas la réforme des retraites qui fédérera durablement la colère française. Ivan Rioufol pense qu’il faudrait lancer un mouvement « SOS France ! » Il est urgent de défendre les boulangers, les bouchers, les bistrotiers et tous ceux qui, éreintés de taxes et d’usines à gaz, participent également à l’identité de la France malmenée.
Les Français, priés de dégager, sauront-ils se défendre ? Des élites déracinées leur reprochent d’encombrer l’air du temps avec leurs gros sabots. L’autre jour, c’est Daniel Cohn-Bendit qui a lâché sur France 5, avec l’approbation souriante de la tablée : « Entre nous, si l’identité française n’était que le peuple du Rassemblement national ou de Zemmour, il faudrait fuir le pays. Ne restez plus là, c’est horrible ! » La charge raciste du rentier de Mai 68 contre le « petit Blanc » est passée inaperçue. Mais pourquoi les Français ordinaires devraient-ils accepter cette haine banalisée ? Elle est portée communément par les faux gentils qui en appellent au respect de l’Autre et à la non-discrimination quand il s’agit des seuls étrangers. Ces parvenus du progressisme crachent sur les « ploucs » et les « beaufs », suspects d’être attachés à leur mémoire collective. Ils ne comprennent pas, ces calomniateurs, que ces « Gaulois » de cœur, y compris Zemmour le juif berbère, puissent être le sel d’une civilisation à protéger des saccageurs.
Il suffit d’observer les indignations collectives qui se
