Sans doute pour couper court aux rumeurs de la carlaïsation du régime et de l’influence exagérée qu’elle aurait prise sur son mari en lui faisant préférer Benjamin Biolay à Didier Barbelivien, par exemple, la première dame de France a donné un entretien à Elle, ce vendredi. Il en ressort, de son propre aveu, qu’elle n’entrave que pouic à la politique, que c’est le président qui a l’initiative des conversations sur les sujets importants et qu’il ne lui demande même pas son avis sur les points de détails. C’est à peine si elle ne reste pas debout quand les hommes, les vrais, parlent affaires étrangères, délinquance et chômage en flèche. Elle déclare elle-même tout de go : « Je donne mon avis à mon mari s’il me le demande, mais il ne me consulte jamais sur des points politiques précis, car je n’y connais rien. » Et c’est ainsi que l’on perdit l’égérie française…
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