Avec nos politiques, coupables de passivité, les mouvements « antiracistes » sont responsables de la propagation de l’islamisme. Sous couvert d’antisionisme, ces faux gentils ont permis à la haine antijuive de se faire applaudir par la gauche perdue dans ses flatteries musulmanes.
Voyez comme ils mentent : les politiques et les faiseurs d’opinion feignent de découvrir l’affreux visage du Hamas antijuif et anti occidental. En réalité, les couards n’ont jamais voulu dire la vérité sur l’islamisme conquérant qui se déchaîne contre Israël. Depuis trente ans, les « élites » aplaties trompent les Français en récitant l’ode d’une « religion de paix et de tolérance ». Mais le sabre a toujours été l’allié de la « Pax islamica ». Pour avoir supporté avec d’autres le pilonnage des empêcheurs de dire, j’ai pu mesurer la lâcheté de ceux qui dénoncent des racistes et des islamophobes chez les lanceurs d’alerte. Si Boualem Sansal ou Malika Sorel avaient seulement été entendus, la nation n’en serait pas à craindre un scénario à l’israélienne dans ses cités islamisées. « Tous collectivement, nous avons été faibles », a dit Gérard Larcher, président du Sénat, le 11 octobre sur Europe 1, en se fondant dans la masse. Mais seule la lâcheté des dirigeants hébétés a fait le lit de la« peste brune » que Gérald Darmanin dénonçait en 2018, chez les gilets jaunes déboulant des provinces. Une fois de plus, le réel explose à la figure des dénégationnistes dans une violence qui se répand. Oui, la France abrite ses sicaires djihadistes et leurs collabos. Ils rêvent de guerre et de pogroms. Trois ans après la décapitation de Samuel Paty, Dominique Bernard, professeur de français, spécialiste de René Char et de Julien Gracq, a été égorgé, le 13 octobre, aux cris d’« Allah Akbar » dans son lycée d’Arras par un ancien élève fiché S. Le pire est partout envisageable. Cependant, les responsables du désastre ne s’excuseront jamais de leurs dénis ni de leur pleutrerie. La colère des Français dupés est immense.
Les mouvements « antiracistes », qui s’étaient opposés, en 2014, à l’expulsion de la famille du meurtrier d’Arras, sont les premiers responsables de la propagation islamiste. La voici révélée dans sa démence antisémite par le Hamas tueur d’enfants, de femmes et de vieillards. SOS Racisme, la Licra, le MRAP, la Cimade, la Ligue des droits de l’homme et autres sermonnaires s’acharnent encore sur les plus lucides pour les faire taire. L’historien de la Shoah Georges Bensoussan, poursuivi naguère en justice pour avoir dénoncé la judéophobie islamique, peut en témoigner. Les faux gentils ont permis à la haine antijuive de se faire applaudir, sous le faux nez de l’antisionisme, par la gauche perdue dans ses flatteries musulmanes. Les socialistes, communistes et écologistes, qui reprochent à Jean-Luc Mélenchon ses compromissions idéologiques avec le terrorisme palestinien et ses désinformations, étaient à ses côtés en novembre 2019 pour participer, avec les islamistes du CCIF hurlant « Allah Akbar ! », à la manifestation de la honte « contre l’islamophobie ». Les Frères musulmans, qui cornaquaient la démonstration parisienne, sont les mêmes qui soutiennent le Hamas à Gaza et accusent faussement les Israéliens d’y avoir tiré sur un hôpital servant de refuge à des civils. Les belles âmes collaborationnistes, encouragées par des élus tétanisés par l’islam, ont fait le lit de la bête immonde. Elle est prête à répondre aux ordres qui pourraient enflammer la contre-société.
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« Je ne parlerai jamais d’“ennemi intérieur” », avait déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian après les attentats parisiens de 2015 signés par Daech. Ce raisonnement de vaincu reste celui de la classe politique pétocharde. Elle redoute la « stigmatisation » de la communauté musulmane, dont le silence face aux horreurs islamistes devient pourtant assourdissant. Le bilan de cette capitulation a été dressé par Emmanuel Macron le 12 octobre, dans un appel à « rester unis ». En réalité, le chef de l’État sait qu’un affrontement contre une « cinquième colonne » et ses alliés est envisageable. Les ingrédients d’une possible guerre civile ont été rendus possibles par une sacralisation irréfléchie de la société ouverte et « métissée ». Du nouveau Babel devait naître le meilleur, aux dires des penseurs en chaise longue d’un irénique cosmopolitisme. La « créolisation » a produit le pire, tant il était évident que les civilisations ne sont pas faites pour se fondre dans un universalisme abstrait. Henry Kissinger a évidemment raison quand il déclare à Politico, à propos des manifestations pro-Hamas : « C’est une grave erreur de faire entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents car cela créé un groupe de pression à l’intérieur de chaque pays. » Cela fait trente ans que ce truisme est contesté par la prosélyte religion diversitaire.
Le scandale est de voir les falsificateurs pérorer encore. Or, il ne faut rien attendre de dirigeants dressés à penser faux. Les « élites »s’indignent soudainement de découvrir que des fonds de l’Union européenne arrivent dans les caisses du Hamas, que le Qatar, financier du mouvement terroriste, bénéficie en France d’avantages exorbitants octroyés notamment par Nicolas Sarkozy, que les Frères musulmans ont pignon sur rue et que Karim Benzema serait des leurs. In extremis, l’Assemblée nationale a annulé, après l’offensive du Hamas, l’invitation faite par la députée LFI Ersilia Soudais à Mariam Abu Daqqa, militante palestinienne du FPLP, terroriste jugée expulsable. Les plus lucides du gouvernement acceptent parfois, avec prudence, d’établir un lien entre le terrorisme et l’immigration de masse. Mais c’est en Suède, théâtre d’une guerre de gangs, que le Premier ministre Ulf Kristersson a osé dire, en appelant l’armée en renfort : « C’est l’immigration irresponsable et l’échec de l’intégration qui nous ont conduits à cette situation dramatique. » Dans la débandade, le RN se pose désormais en protecteur des juifs. Toutefois, c’est aux Français d’origine française (ils sont encore trois sur quatre, selon Michel Aubouin) et à tous ceux qui les ont rejoints au fil du temps, de prendre eux-mêmes la parole, par référendums, pour rappeler à leurs dirigeants faillis que capitulations et traîtrises ont assez duré. Le 7 octobre, Israël s’est montré vulnérable. La France l’est plus encore. Il est urgent de la secourir.