On y a même vu un salut nazi.
Avec la canicule, un rideau de fer rouge a été tiré sur tout le pays. Les Français suffoquent et les forêts desséchées, proies d’incendies volontaires ou accidentels, s’embrasent. En Gironde, c’est plus de 27.000 hectares qui ont été dévastés et la Bretagne n’est pas épargnée. Si la catastrophe est écologique, elle est aussi économique puisque ces régions vivent en grande partie du tourisme estival. Pensons aux cinq campings situés près de la Teste-de-Buch, dont celui des Flots Bleus qui fut le théâtre des frasques aoûtiennes de Patrick Chirac et de ses acolytes, dans le film « Camping » : ils ont été détruits.
Mais, c’est sur un autre feu qui couve que nous aimerions attirer l’attention, celui qui menace l’Assemblée nationale. Les braises de la violente bêtise qui y règne, attisées par un Siroco d’indécence, risquent à tout instant de se muer en flammes dévorantes.
L’agitation qui prévaut lors des débats, quasiment institutionnelle, est un héritage de la Révolution. Soit. On souhaiterait pourtant que ladite agitation ne se soit pas muée en une foire d’empoigne où fusent les plus basses insultes et où se commettent les gestes les plus obscènes qui sonnent aux oreilles de la population comme une provocation
