Nous assistons depuis quelques jours à un assez déplaisant spectacle. La campagne présidentielle n’a même pas encore commencé, mais la violence physique semble vouloir s’emparer de certains.
Dans toute la bonne presse, nombre d’éditocrates semblent nous le promettre depuis des semaines : “vous allez voir, pauvres malheureux, la campagne électorale qui approche sera d’une rare violence !”
Selon tous ces savants, la rengaine conservatrice autour des thématiques liées à l’identité nationale ou à l’immigration – sur CNews, dans les colonnes de Causeur et de quelques autres titres – ainsi, évidemment, que l’arrivée d’Eric Zemmour dans l’arène politique, seraient les garanties d’une joute politique à venir d’une animosité inédite. Voyons voir.
Lagarde: certains ont vu leur vie politique arrêtée pour moins que ça
Dimanche, alors qu’on l’interrogeait sur la radio publique quant à la possibilité d’une candidature de l’ex-journaliste du Figaro, le centriste Jean-Christophe Lagarde a tenu des propos étonnamment virulents. Propos qu’il a regrettés sitôt l’émission terminée, parlant d’une expression “complètement inappropriée”. Des propos qui sont si choquants que France Info a depuis carrément préféré retirer d’internet la séquence : « Se foutre du monde au point de dire “je suis RPR”, Monsieur Zemmour, si Monsieur Pasqua était là, il te filerait une balle dans la tête ! »
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Prévenu du scandale, l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot a sèchement répondu au président de l’UDI dans un communiqué
