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Ça revient et ça s’en va pas


Il n’y a pas que la novlangue SMS chère à François de Closets ou les barbarismes à répétitions façon Nicolas Hulot pour polluer notre cortex via les trompes d’Eustache. Ainsi certaines formules, en apparence bien françaises et propres sur elles, me donnent-elles des envies de meurtre. Je pense notamment à l’abominable « Je reviens vers vous » qui, dans le sabir des médias et de la finance, signifie qu’on vous recontactera sous peu. J’ignore s’il s’agit d’un américanisme ou d’un helvétisme (j’ai lu les deux hypothèses), mais j’ai détesté ce miasme pompeux dès que je les entendu. Gloire donc à l’ami David Abiker qui a monté sur Facebook un groupe d’intervention pour éradiquer ce fléau. David étant, contrairement à moi, un garçon charitable, il a eu la bonté d’ouvrir le groupe aux locuteurs contaminés par ce tic peccamineux. Néanmoins, je m’y suis inscrit illico : j’ai reçu un message en retour qui m’indiquait que David allait tout faire pour populariser cette juste lutte et que, dès qu’il aurait du nouveau, il se promettait de revenir vers moi.



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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