Bruitophobie. Les pays occidentaux, et singulièrement le Canada, semblent avoir pris goût au confort de la vie sous couvre-feu…
« Dès qu’on le prononce, il n’existe plus », souffle l’énigme. Qui aurait cru qu’un jour, le silence deviendrait un véritable projet au Québec, contrée où le vieillissement démographique s’est un peu trop bien accommodé des mesures sanitaires?
Parcs à chiens «démantelés», paniers de basketball trop bruyants remplacés, barbecues au charbon décriés, inspecteurs sonores chargés d’encadrer des spectacles: la multiplication des histoires de mobilisation contre toute forme imaginable de contrariété témoigne d’une société-chalet n’ayant plus d’autre projet que de s’éteindre.
Lever toute forme d’entrave à la tranquillité des citoyens désabusés: telle est la nouvelle finalité de cette communauté fatiguée.
La nostalgie du couvre-feu
Ces histoires ne sont pas anecdotiques, mais symptomatiques
