BoJo sort grandement renforcé des élections locales qui se sont tenues le 6 mai. En Écosse, Mme Sturgeon se trouve néanmoins renforcée et un long bras de fer devrait s’engager sur la tenue d’un référendum sur l’indépendance, auquel le Premier ministre britannique est opposé.
Avec une victoire écrasante aux élections générales de décembre 2019, Boris Johnson a repris le contrôle du pays pour le parti conservateur après que Theresa May l’avait perdu. Cette dernière l’avait perdu avec son succès plus que mitigé aux élections de 2017 et sa gestion chaotique des négociations du Brexit. Ayant repris le contrôle, Johnson l’a renforcé en négociant l’Accord de retrait, suivi de l’Accord de commerce et de coopération.
Au début de la pandémie, il a partiellement perdu le contrôle, avant de le reprendre de nouveau avec la campagne de vaccination.
Les résultats des nombreuses élections qui se sont tenues au Royaume Uni le 6 mai montrent que, ayant repris le contrôle une deuxième fois, Johnson le garde toujours.
Travaillistes au pied du mur
La victoire la plus spectaculaire a été celle remportée par la candidate du Parti conservateur (notre photo) dans l’élection partielle qui s’est tenue dans la circonscription de Hartlepool dans le nord-est de l’Angleterre. Cette ville était depuis cinquante ans un fief travailliste, une véritable forteresse imprenable. La ville compte parmi ses anciens députés Peter Mandelson, gourou du New Labour et figure de proue du mondialisme façon Tony
