Notre contributeur Driss Ghali était présent à la grande manifestation pro-Bolsonaro du 7 septembre à São Paolo. De larges pans du peuple brésilien soutiennent le président populiste, dont la réélection demeure incertaine tant un bloc oligarchique puissant veut sa perte.
Bolsonaro rend service à tous les peuples d’Occident, et notamment au peuple français, en démontrant qu’il est possible de briser la fatalité !
Il est détesté par les ramasse-miettes qui peuplent certains plateaux télévision parce qu’il a inventé et mis en œuvre une formule qui permet de fédérer les classes populaires aux franges raisonnables des classes moyennes et aux segments patriotes des élites économiques. Ce bloc est invincible dans une guerre politique menée à la régulière, c’est-à-dire dans le respect du suffrage universel et de la liberté d’expression. Il oblige l’oligarchie à révéler son vrai visage et à se débarrasser de son vernis démocratique pour sauver sa peau. Désespérée devant la puissance nouvelle redonnée au peuple, elle liquide totalement l’État de droit et ordonne aux juges de persécuter, sans aucune pudeur, tous ceux qui osent rêver d’une alternative à la disparition pure et simple du peuple dans une sorte de magma fluide où surnagent des minorités visibles et bruyantes.



Telle est la leçon brésilienne qui est bien évidemment une leçon occidentale, le Brésil étant une allégorie de l’Occident, l’Islam en moins. Ce pays mène une bataille titanesque entre le Bien et le Mal à l’intérieur de sa propre civilisation, ce qui est « relativement » facile. En revanche, la France et tant de pays ayant commis l’erreur d’accueillir une forte immigration musulmane vont devoir, s’ils veulent survivre, mener simultanément deux batailles extrêmement incertaines : l’une contre la caste qui veut les asservir et les diluer, l’autre contre une civilisation étrangère
