« Them’s the breaks » (« contre mauvaise fortune, bon cœur ») : c’est avec ces mots que, après des mois de controverses et d’enquêtes sur son comportement, Boris Johnson vient de donner sa démission. Pourquoi ? Et, au-delà de toutes les polémiques récentes, quel homme était-il?
Le Premier ministre qui refusait de s’en aller vient enfin d’abdiquer volontairement, sous la pression des nombreuses démissions (jusqu’à 59) de ministres et de chefs de cabinet du gouvernement, et grâce à l’insistance d’un certain nombre de ses alliés les plus proches.
Après le « Partygate », après les accusations de corruption, après le lancement d’une enquête pour savoir s’il avait sciemment menti au Parlement ou non, après avoir survécu – sans gloire – à une motion de défiance lancée par ses propres députés le 6 juin, BoJo quitte enfin le pouvoir pour une affaire de mœurs. Le plus ironique, c’est qu’il ne s’agit pas de ses mœurs à lui. Le coup de grâce de sa carrière de Premier ministre a été la révélation

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