Le film Blonde actuellement disponible sur Netflix n’est pas une biographie fidèle de Marilyn Monroe mais l’adaptation d’un roman de Joyce Carol Oates qui exploite la vie de la star pour parler de l’Amérique de son époque. Si le roman est brillant, le film met trop l’accent sur l’angoisse pour nous présenter une image complète de cette femme si complexe.
Blonde, de Steven Dominik, disponible sur Netflix depuis le 28 septembre, a provoqué la colère chez nombre d’admirateurs de Marilyn. En effet, cette adaptation de la biographie fictionnelle écrite par Joyce Carol Oates nous montre la face sombre de Marilyn/Norma Jean. Oates s’est intéressée à la faille béante de la star parmi les stars, à cette petite fille à l’enfance fracassée, à cette femme qui fut toujours « cette môme perdue au coeur de ces studios », comme le chante fort justement Nicolas Peyrac. La petite poupée blonde aux cheveux décoiffés, qui subit tant d’outrages avant d’arriver au sommet. Nous sommes loin du glamour Hollywoodien et du poopoopidoo susurré avec sa grâce quasi divine et son sex-appeal inégalé et inégalable.
Bref, on ne souille pas les idoles, les icônes, les saintes sacrifiées à l’autel empoisonné de la gloire. On ne blasphème pas.
Le film n’est donc pas un biopic de Marilyn, et là réside le quiproquo. Je le répète, c’est une adaptation du très beau roman (que je conseille vivement à tous nos lecteurs), de Joyce Carol Oates. Au départ, elle voulait
