Beaucoup de voix critiquent en France les déclarations récentes du président Macron sur la Russie. Comme pour se voiler la face: notre continent est dans une impasse tragique, à cause de Vladimir Poutine.
On ne peut pas dire, comme Eric Zemmour récemment, qu’au sujet de l’Ukraine, le président de la République mène « une guerre contre les Français » . Je ne pense pas la même chose au sujet de ses dérives sociétales – constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse, projet sur l’aide active à mourir, réflexion présidentielle sur le viol et le consentement – qui semblent occuper tout le champ de ses préoccupations nationales alors que, par ailleurs, sur le plan international il est fortement mobilisé sur l’Ukraine et Israël. En donnant parfois l’impression qu’il n’est guère soutenu, ce qu’il a récusé dans l’entretien du 14 mars (TF1-France 2).
Difficile de contredire Macron sur Poutine
Entre les deux, il y a la France, ce qui la menace au quotidien, ses peurs, ses attentes, ses frustrations et son impatience face aux échéances qui s’annoncent – les élections européennes mais surtout le grand moment de 2027.
Il n’en demeure pas moins qu’en toute humilité intellectuelle et politique, je ne peux qu’approuver le socle central de l’intervention du président de la République sur Poutine, sur l’Ukraine et sur la position
