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Bibliothèque François-Mitterrand: la police ouvre le feu sur une islamiste menaçante

La police a ouvert le feu sur une femme, en gare de Bibliothèque François-Mitterrand, à Paris


Bibliothèque François-Mitterrand: la police ouvre le feu sur une islamiste menaçante
Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Félicitations à la police nationale, parvenue à maitriser la femme qui inquiétait les usagers des transports en commun!


Les chaines d’information en continu, déjà sur le qui-vive compte tenu de l’actualité internationale, ont vite affiché leurs bandeaux spéciaux.

À Paris, un incident grave vient de se produire ce matin, au cours duquel la police a ouvert le feu sur une femme intégralement voilée, rapporte l’AFP. La femme, qui proférait des menaces et des « Allahou Akbar » dans un train du RER C – ce cri de paix bien connu, selon certains politiciens d’extrême gauche – a été grièvement blessée et conduite à l’hôpital. Selon les autorités, l’islamiste a refusé de se conformer aux ordres des policiers et est allée jusqu’à menacer de se faire exploser ! Un policier lui a répondu en tirant un coup de feu, causant des blessures graves. Le pronostic vital de la femme serait en jeu. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a confirmé que la femme portait un voile intégral islamiste, ce qui est interdit depuis 2010, a dit que les policiers étaient munis de caméras, lesquelles seront utiles à l’enquête, et que la femme avait déjà été condamnée par le passé pour des propos tenus à l’encontre de la force Sentinelle.

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L’incident a commencé lorsque des passagers ont alerté la police, signalant la présence d’une femme portant un voile et proférant des menaces à bord d’un train du RER C circulant dans le Val-de-Marne. Les forces de l’ordre ont réussi à l’isoler, à la station Bibliothèque François-Mitterrand, qui a été rapidement évacuée. Malgré les injonctions des policiers, la femme a persisté dans ses menaces, ce qui a conduit à l’utilisation de la force.

Deux enquêtes ont été ouvertes pour faire la lumière sur cet incident. La première enquête, menée par la police judiciaire parisienne, concerne des accusations d’apologie du terrorisme, de menaces de mort et d’actes d’intimidation envers les représentants de l’autorité publique. La seconde enquête, confiée à l’inspection générale de la police nationale, examinera le recours à l’arme à feu par le policier, conformément à la procédure standard dans de tels cas.

L’incident survient alors que le conflit entre Israël et le Hamas a des répercussions inquiétantes dans le monde entier (voir notre numéro en vente ce jour), et dans un contexte de fortes tensions communautaristes. Suite à l’attentat islamiste contre le professeur d’Arras, Dominique Bernard, la France a décidé d’élever le niveau de son plan Vigipirate à son seuil le plus élevé : «urgence attentat», sur tout le territoire national. Sur CNews, notre contributrice Céline Pina affirmait, à midi : « Les policiers ont bien fait de tirer (…), mais on sent monter une atmosphère d’absence de concorde civile, d’envie d’en découdre… »

Les réactions politiques seront regardées de près par nombre d’observateurs.



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