Accueil Édition Abonné Berlusconi au paradis

Berlusconi au paradis

La bonne presse se complait à décrire Berlusconi comme un vieux libidineux...


Berlusconi au paradis
Lors des élections régionales, une Femen perturbe Silvio Berlusconi au bureau de vote. Elle montre sa poitrine nue avec les mots "Berlusconi Sei Scaduto" (Berlusconi tu es fini / expiré), Milan, 4 mars 2018 © Maurizio Maule/SIPA

« On ira tous au paradis », promettaient Polnareff et Jean-Loup Dabadie en 1972. Même Silvio Berlusconi, qui vient de disparaître, malgré les réflexions sulfureusement woke que le décès du « Cavaliere » a immédiatement inspirées à la presse la plus morale de France. Le beau et riche Silvio couchait avec de très jeunes filles ? Horreur — mais pas pour notre chroniqueur, à qui rien de ce qui est libidineux n’est décidément étranger.


« Dans les années 2010, nous explique Libé, parangon de toute vertu, l’ex-président du Conseil a été impliqué dans une affaire retentissante de prostitution de mineure. Il sera condamné puis acquitté, la Cour estimant qu’il aurait pu ignorer l’âge des jeunes filles présentes. » Le Point, autre grand défenseur de l’Ordre moral, en a aussitôt rajouté une couche

Le sunamitisme à l’âge du Viagra

Ce que les journalistes sous-culturés de ces publications semblent ignorer, c’est qu’en


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent Et si on avait répondu au « tueur de DRH »?
Article suivant La repentance des intellos
Normalien et agrégé de lettres, Jean-Paul Brighelli a parcouru l'essentiel du paysage éducatif français, du collège à l'université. Il anime le blog "Bonnet d'âne" hébergé par Causeur.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération