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Casse-Noisette, ballet raciste

Les "éveillistes" nous les brisent


Casse-Noisette, ballet raciste
"Casse-Noisette", ballet mis en scène par Vasily Medvedev, Berlin © Photo: Bettina Stöß

Dernière victoire de la « cancel culture » dans le monde de la musique classique: le ballet Casse-Noisette a été déprogrammé de l’Opéra de Berlin pour cause de racisme. Louis Favrot propose une solution pour une nouvelle programmation.


Il a répandu le venin du racisme pendant 129 ans dans l’esprit de millions de spectateurs. « Il », c’est le ballet Casse-Noisettes composé par Tchaïkovski. Il faut croire que nous sommes des êtres fragiles incapables de nuance et de recul : »Selon un podcast du Staatsballett, le public n’est pas encore prêt à bien comprendre ce qu’il voit sur scène […] », rapporte le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

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Ignoble acte II

Heureusement, l’escouade « woke » – incarnée cette fois par Christiane Theobald, directrice par intérim du Staatsballett – a décidé d’épargner à ces âmes perdues la vision du Mal en puissance en déprogrammant le ballet cet hiver. En cause : l’acte II du ballet, qui montre des chorégraphies typiques de plusieurs nationalités, notamment orientales et asiatiques. « Nous devons nous demander si des éléments de l’époque de la création posent problème« , explique Christine Theobald.

Mieux que de se le demander, elle y a répondu, puisque l’œuvre ne sera pas jouée. On voit ici l’abnégation totale des « éveillés », particulièrement vigilants quand il s’agit de musique classique. L’Opéra de Berlin a désormais un autre problème à gérer : il y a un trou dans sa programmation. Désireux d’aider les « éveillés » à apporter la lumière dans les ténèbres, nous proposons plusieurs pistes.

Pourquoi pas des ballets rap ?

On pourrait par exemple jouer sur la scène des grands opéras des morceaux de rap dans des créations ambitieuses. Cela serait l’occasion de détruire ce privilège blanc et musical. En plus, ça donnerait l’occasion à des jeunes de toucher un public nouveau : le rap n’est-il pas une musique pleine d’amour regorgeant de musiciens talentueux ? Chaque jour en France, de nombreux rappeurs saturent YouTube de créations pour mélomanes exigeants. Oui, il peut parfois s’y nicher quelques propos dérangeants, mais c’est pour faire réfléchir !

Quand Nick Conrad chante par exemple « Je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands« , ce n’est pas du racisme pur et dur : c’est une courageuse dénonciation politique. « Le rap, c’est un style qu’il faut comprendre« , explique M. Conrad

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Le public de la musique classique étant visiblement un peu benêt, on espère qu’il élèvera son niveau pour la première de Casse-Blancs, adaptée de l’œuvre de Nick Conrad. Et se laissera séduire par les élégants mouvements de danseuses professionnelles dont on peut déjà admirer la grâce dans d’innombrables clips.

Issa Lorenzo Diakhaté dit Freeze Corleone Image: capture d’écran Youtube.

Comme il en faut pour tous les goûts, on peut imaginer avec exaltation d’autres opéras et ballets : Freeze Corleone (et ses répliques savoureuses, telles « Rien à foutre de la Shoah » ou « J’suis à Dakar, t’es dans ton centre à Sion« ) ou encore la délicate mise en scène adaptée de Lunatic, incluant la poignante tirade « Quand j’vois la France jambes écartées, j’encule sans huile« . Il faudrait cependant indiquer aux spectateurs crédules qu’il est inutile de craindre pour leur arrière-train en entendant cela : ce n’est que de l’art, rien de plus.




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Enseignant à l’École de Guerre Économique, Louis Favrot a créé et anime le blog « Libres Paroles ». Il y décrypte des contenus médiatiques et s’intéresse particulièrement à la guerre informationnelle et à la lutte des idées dans l’espace médiatique.

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