Le journaliste et écrivain Benoît Rayski est mort le 20 mars. Fils d’Adam Rayski, chef politique de l’Affiche rouge, il a entretenu la mémoire de la Résistance communiste. Mais nombre de ses confrères ne lui ont pas pardonné d’avoir « viré à droite ».
Du dernier « grand » France-Soir, sous Lazareff, au Matin de Paris de la Belle Époque, celle de Théret, puis de Max Gallo, pour qui il nourrissait une étonnante tendresse, de Passage, où il fut mon rédac’ chef, à Globe, où il avala quelques couleuvres du nom de Duras ou d’Arafat, de Causeur à Atlantico, Benoît Rayski fut un journaliste impénitent, obstiné, incapable d’indifférence à l’actualité et donc au monde.
Il fut aussi l’auteur de quelques beaux livres. Livres brefs, denses, utiles. Je crains qu’on les oublie comme déjà son auteur :
