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Hamon devant, Valls toujours debout


Hamon devant, Valls toujours debout
Benoît Hamon et Manuel Valls. Sipa. Numéro de reportage : 00569012_000007.
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Benoît Hamon et Manuel Valls. Sipa. Numéro de reportage : 00569012_000007.

Ceux qui voyaient dès décembre Benoît Hamon en Fillon de la gauche, déjouant les pronostics, avaient donc raison. L’ancien ministre de l’Education nationale a donc viré en tête du premier tour de la primaire de la Belle alliance populaire. Il devance Manuel Valls de cinq points et, surtout, il réalise le double des voix d’Arnaud Montebourg, relégué peu ou prou à son score de 2011. Tout ça pour ça.

La parabole du vendeur de dentifrice

L’ex-député de la Bresse n’a pas mené une bonne campagne.Il s’est sans doute trop persuadé que son plus grand adversaire était lui-même et a tenté à tort de gommer son côté Cyrano, adoptant une attitude policée dans les débats télévisés. On se souvient de la parabole de Marie-France Garaud servie à son poulain Chirac dans les années 70 : l’histoire de ce vendeur de dentifrice qui en atténuait le goût piquant, perdant ainsi sur les deux tableaux. Lors du dernier débat, il aurait pu suivre l’exemple de Fillon en mettant les pieds dans le plat à un moment où le sujet ne l’intéressait pas. Il aurait pu réaliser ce coup d’éclat et ramener vers lui les projecteurs lorsque les animateurs ont souhaité faire passer de longues minutes sur la question du congé paternité. L’avocat éloquent a raté le coche. Il aurait pu en profiter pour expliquer la manière dont il allait casser la vaisselle à Bruxelles. Dommage. A entendre son directeur de campagne Kalfon pendant la soirée électorale, il n’en était pas question. Montebourg bridé n’est pas Montebourg. Il retournera donc cultiver son jardin, comme il l’avait promis.

Valls bouge encore

Passons rapidement sur Vincent Peillon dont la campagne calamiteuse a fini comme prévu avec un score à un chiffre, pour en arriver à Manuel Valls. Contrairement à ce que l’on a pu entendre sur les plateaux, Manuel Valls n’est pas mort. Il bouge encore.

Lisez la suite de l’article sur le blog de David Desgouilles.



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