La politique est une chose trop sérieuse pour la laisser aux journalistes. Surtout lorsqu’ils ne sont que des accusateurs publics.
Depuis le début de ce que les historiens appelleront un jour l’épopée zémmourienne, je remercie Dieu tous les matins de ne pas m’avoir fait journaliste. Non pas parce que je les hais mais parce que je les plains.
Pitié et compassion
Au meeting de Villepinte, du haut de mes 2,20 m quand je suis debout sur une chaise, je les ai observés du coin de l’œil en agitant mon drapeau et en scandant « Zé-mmour pré-si-dent ! ». Je les ai vus avec pitié et compassion, tenus par leur fonction à un devoir de réserve, cloués au sol comme des ballons attachés au piquet de leur profession, empêchés de participer au transport collectif qui emportait les autres, incapables de s’élever avec la foule des cœurs simples, imperméables
