Présenté en compétition au Festival de Cannes, Benedetta, le nouveau film de Paul Verhoeven, metteur en scène très talentueux[1], sort sur nos écrans accompagné d’un parfum de scandale et de provocation comme Basic Instinct ou Showgirls.
Bien à tort, car le film n’a en réalité rien de bien choquant ni de tellement révolutionnaire. Servi par des comédiens pour la plupart excellents: Virginie Efira, Charlotte Rampling, Olivier Rabourdin, Daphné Patakia, Louise Chevillotte, la superbe photographie éclairée à la bougie de Jeanne Lapoirie et les beaux chants de Hildegarde Von Bingen, le film est porté par une ampleur et une flamboyance certaine.
On frôle parfois le ridicule
Malheureusement, le XVIIème siècle de Paul Verhoeven a des allures trop médiévales et sa mise en scène frôle parfois le ridicule, particulièrement dans les scènes de visions de sœur Benedetta, ou lorsque cette dernière
