L’entrisme musulman au sein des formations progressistes de Belgique devient alarmant
À Bruxelles, plus de la moitié des habitants sont d’ascendance extra-européenne, et 23 % seulement de la population a des origines pleinement belges. Résultat : la vie politique n’y est pas tant une vitrine de la culture locale ancestrale que la révélatrice d’un effacement de celle-ci par la démographie. Encouragé par le clientélisme des partis de gauche, l’islamisme progresse à grande allure.
Le 13 janvier, un imam radicalisé, le pakistanais Muhammad Ansar Butt a été honoré pour « la qualité de ses travaux académiques » par la secrétaire d’État belge, Nawal Ben Hamou, affiliée au PS. On ne savait pas que la production de fatwas et les prêches intégristes relevaient de la science ou de l’art, mais il faut bien habiller le cynisme. Le prix était remis ce jour-là dans un lieu symbolique, le Parlement de la région Bruxelles-Capitale. Or l’imam a choisi, une fois installé à la tribune, de réciter une page du Coran. Et pas n’importe laquelle puisqu’elle porte sur la guerre livrée aux gens du Livre (chrétiens et juifs). Pire encore, l’ambassadrice d’Israël en Belgique a relevé que le texte ainsi prononcé est extrait de la sourate « Al-Ahzab », qui invite au massacre des juifs dans un autre de ses passages, non cité par l’imam, sans quoi il s’exposait à des poursuites judiciaires. Un tel fiasco n’est guère étonnant. Outre-Quiévrain, l’entrisme musulman au sein des formations progressistes du pays, Écolos ou Socialistes, a atteint des proportions telles qu’aujourd’hui les barbus donnent le ton.
Le vice-président du Parlement qui a organisé cette remise de prix, le Turc Hasan Koyuncu, est du reste notoirement proche du régime anti-laïque d’Erdogan. Son grand fait d’armes : avoir tenté d’empêcher l’organisation d’une minute de silence lors du centième anniversaire du génocide arménien.