Il y a des gens qui ont une vie épatante. Cosmonautes, joueurs de foot, pianistes dans un bordel ou rédactrice en chef. C’est également le cas de Gayle Brewer et Colin Hendrie. Ces Américains sont chercheurs dans le domaine convoité du Sexual Behavior, c’est-à-dire qu’ils passent leur temps à tenter de comprendre pourquoi et comment leurs contemporains font l’amour. C’est tout de même plus captivant que d’être clerc de notaire. Et comme Gayle Brewer et Colin Hendrie sont des gens sérieux, ils explorent cette activité sous toutes les coutures et viennent de faire une découverte qui vaut son pesant de viagra. Pourquoi les femmes crient-elles pendant les rapports sexuels ? C’est évidemment une question essentielle et qui taraude les hommes depuis la nuit des temps. Alléluia, elle vient enfin de trouver sa réponse après une analyse sérieuse et quantifiée ! Nos deux explorateurs de la gaudriole ont tout d’abord établi une classification des sons produits par ces Dames dans le feu de l’action, classification qui va du « Oh, oui, ho, oui » aux murmures en passant par les hurlements et autres gémissements. Fort bien, mais on n’est pa tellement plus avancé.
Nos deux spécialistes ont donc poussé plus loin leurs austères investigations et sont parvenus à la conclusion suivante : quels que soient les cris poussés, la femme tente d’accélérer le processus. Pourquoi ? Parce qu’elle s’embête ! Et la conclusion s’impose à nos deux loustics : plus une femme est excitée, moins elle bêle.
Si elle ne dit plus rien du tout, vérifier toutefois qu’elle ne s’est pas endormie !
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !