Dans le dernier film de Leon de Aranoa, Javier Bardem éblouit dans le rôle d’un entrepreneur prêt à tout pour sauver sa boite. Critique.
Nouvelle métamorphose physiologique de Javier Bardem, sous les auspices de Fernando Leon de Aranoa (cf. « Escobar », sorti en 2017). Chenu et binoclard, la superstar transformiste y campe, cette fois, avec la prodigieuse virtuosité qu’on lui connaît, le patron à la fois roué, bienveillant, talentueux, manipulateur et parfaitement cynique d’une PME provinciale qui, implantée au cœur d’une zone industrielle ibérique, confectionne des balances depuis plusieurs générations. Héritier charmeur et doucement paternaliste, notre homme,
