Dans un article publié dans le quotidien syrien Tishrin, Mohammed al-Hussein, ministre des Finances de Bachar el-Assad, se félicite que la crise financière mondiale ait épargné son pays. Quelles sont les raisons de cet exploit extraordinaire ? Selon M. al-Hussein, il y en a trois : l’absence de bourse, l’inexistence de banques à capitaux privés et le fait que, faute de prêteur, Damas n’emprunte pas d’argent sur le marché monétaire international. Nous félicitons donc Bachar el-Assad pour cette prouesse économique, en même temps que nous l’applaudissons pour ses performances écologiques : en République arabe syrienne, contrairement à des pays prétendument avancés comme la Norvège ou le Canada, on ne constate aucun rétrécissement de la calotte glaciaire.
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