Le récit-évènement de l’ancienne danseuse étoile ravira les aficionados de danse, mais pas seulement. Car il se lit comme un roman.
Dans Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche écrit : « Il faut avoir une musique en soi pour faire danser le monde. » Aurélie Dupont, qui fut danseuse étoile du ballet de l’Opéra national de Paris, nous révèle dans son autobiographie, N’oublie pas pourquoi tu danses, cette musique intérieure qui lui permit d’atteindre l’acmé de la danse classique. Elle nous raconte tout dans un livre qui se lit comme un roman. Tout, c’est-à-dire une carrière unique commencée dès son entrée dans la Compagnie à seize ans et achevée le 18 mai 2015, jour de ses adieux à la scène, en dansant L’Histoire de Manon. Elle s’inscrit dans la lignée de Loïe Fuller et Isadora Duncan, deux femmes libres qui firent de leur corps en tungstène une œuvre d’art pour offrir un instant de beauté souple au monde.
Passion dévorante
Aurélie Dupont débute son
