Depuis 2014, il est l’une des voix de la matinale d’Inter. « Boomerang », son émission quotidienne, n’est pas une perfusion brutale d’idéologie mais une longue infusion de bien-pensance. A servir avec le sourire.
On ne peut pas dire qu’Augustin Trapenard fasse de la politique sous couvert de journalisme culturel. Il n’en parle pas à l’antenne et n’est pas non plus du genre à lancer un débat devant la machine à café. Il n’est pas un idéologue, mais plutôt le fruit d’une époque – la nôtre. Ce temps qui permet de s’imposer sans en imposer, d’avoir des avis sur tout sans légitimité, et de souffler le chaud et le froid sans avoir de coffre. Incontestablement dans le vent, Trapenard reste en retrait.
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Un homme à prix
Les photos qu’il publie de lui, l’été dernier, sur les réseaux sociaux, au cou de son nouveau compagnon n’en font pas un militant de la « cause gay », mais ses fréquentes sorties sur les droits des femmes lui valent de recevoir, en 2019, le prix HeForShe. La fiche Wikipédia de cette distinction nous apprend que « HeForShe (“lui pour elle”) est une campagne de solidarité pour l’égalité des sexes lancée par l’ONU Femmes. Son objectif est de faire participer les hommes et les garçons dans le combat pour l’égalité des sexes et les droits des femmes, en les encourageant
