Pour la candidate du Rassemblement National à l’élection présidentielle, cette privatisation s’impose à plus d’un titre : l’Etat n’a pas vocation à être patron de presse, son emprise dans ce secteur empêche nos géants nationaux de rayonner à l’étranger, et beaucoup de Français sont étranglés par le montant de la redevance.
Nous sommes plus de cinquante-sept ans après la création de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF), plus de trente-sept ans après l’apparition de la première chaîne privée française.
En 2021, ces deux événements apparaissent à juste titre comme de la préhistoire médiatique tant ce secteur d’activité a été révolutionné en quelques années. À l’heure du tout-numérique, des tout-puissants réseaux sociaux, des géants du streaming et de l’information instantanée, la question de l’existence d’un service public de l’audiovisuel pléthorique, émietté, redondant et coûteux se pose comme une évidence.
Tout d’abord parce que dans une démocratie comme la nôtre, la mainmise
