Arthur Meyer est une figure emblématique du XIXe siècle. Ce juif converti au catholicisme assista aux obsèques de l’antisémite rabique Édouard Drumont. Personnage aussi mondain que littéraire, il a forgé le mythe de la presse parisienne et créé le musée Grévin.
La première fois qu’Arthur Meyer (1844-1924) eut affaire à l’antisémitisme, ce fut en lisant le pamphlet dément et obsessionnel d’Édouard Drumont (1844-1917), La France juive (1886), vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, qui le couvre d’insultes. Un duel s’ensuivit, resté fameux.
Pas rancunier
À la fin de sa vie, le même Drumont, ancien directeur du journal La Libre Parole, malade et ruiné, fit appel à… Arthur Meyer, son vieil ennemi. Meyer l’aida, puis versa même
