Un taureau tué dans une arène finit toujours dans une casserole ! La corrida n’est pas une mise à mort gratuite, mais un abattage… rituel. Le plus grand chef étoilé du monde et son épouse, Pierre et Sylvie Gagnaire, en savent quelque chose.
Le rendez-vous n’a pas été donné dans les arènes de Pampelune, qu’ils connaissent bien, mais dans leur restaurant Le Gaya, rue Saint-Simon, au cœur du 7e arrondissement de Paris. Ici, aucune chance de trouver du taureau à la carte mais peu importe, ce qui nous intéresse, c’est le lien qui existe entre gastronomie et tauromachie. Et c’est précisément le sujet du prochain roman de Sylvie Le Bihan (Mme Gagnaire à la ville). Pour elle, ces deux univers sont intimement liés car les taureaux sont tués pour être mangés, « ce ne sont pas des visons, on ne les élève pas pour en faire des manteaux », explique-t-elle. À cela
