Même après avoir fait l’apologie du terrorisme, un jeune n’a pas été exclu de son établissement
« Les frères Kouachi avaient raison », ou encore « on n’a pas le droit de montrer des visages ». Ce ne sont pas les propos d’un islamiste aguerri, mais ceux d’un collégien toulousain.
Un « incident » a eu lieu dans un collège toulousain. C’est une histoire de soumission ordinaire, pourrait-on dire. Elle a été relatée le weekend dernier par un tweet de Fatiha Agag-Boudjahlat – professeur et militante laïque – puis reprise par La Dépêche. Mais là n’est pas le pire, le pire est dans la réaction – ou plutôt, l’absence totale de réaction de l’institution scolaire. Bien naïfs ceux qui pensent éviter l’islamisme en jouant la politique de l’autruche.
