Quoi qu’on pense de François Bayrou, on ne peut qu’être atteint d’empathite aiguë à son égard après avoir lu sur Marianne2.fr ce jugement porté contre lui (on aura eu soin auparavant d’attacher sa ceinture) : « Il veut jouer à Péguy, c’est-à-dire le catholicisme de progrès, je trouve que parfois il se rapproche de Barrès, c’est-à-dire le catholicisme réactionnaire, et je me demande s’il n’y a pas un soupçon d’ombre de Charles Maurras, c’est-à-dire un catholicisme hyperxénophobe qui parfois affleure. » Cette analyse hyperpuissante ne pouvait être signée que d’Alain Minc. Elle l’est[1. La citation est extraite d’une redoutable exégèse de la pensée d’Alain Minc signée d’Eric Conan et Nicolas Domenach, qui mérite largement d’être lue en entier.] .
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !