Paul Sugy publie L’Extinction de l’homme, le projet fou des antispécistes chez Tallandier. Journaliste au Figaro, il a découvert l’influence des idées antispécistes alors qu’il étudiait à l’École normale supérieure. Au début, il ne les a pas prises au sérieux, mais s’est ensuite rendu compte de la portée et des risques de cette idéologie.
Dans son essai, Paul Sugy explique les origines des idées antispécistes. Ce projet est, selon lui, une vraie révolution intellectuelle. Ce n’est pas seulement le bien-être animal qui est en jeu. La question est de savoir s’il y a une différence de degré ou de nature entre l’homme et l’animal. Pour les militants antispécistes, bien sûr, cette différence est… inconvenante !
Le spécisme (c’est-à-dire la différence entre les espèces) serait selon eux une discrimination. Ils veulent abolir la différence entre les « animaux humains » et les « animaux non humains ». La distinction philosophique bien connue entre nature et culture serait obsolète.
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L’auteur rappelle que si tous les antispécistes sont végans, tous les végans ne sont pas antispécistes. Le véganisme est un mode de vie, l’antispécisme une idéologie.
On n’arrête pas le progrès (du mouvement antispéciste)
Paul Sugy décrit dans son ouvrage les différentes étapes qui ont

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