La croisade de certains jeunes militants contre les « violences policières » n’est pas innocente. Sous l’influence des campus américains, la mouvance antiraciste entend épurer le passé et rejette l’universalisme comme un vieux reliquat blanc ethnocentrique.
Les étudiants ont un avis sur tout et sont de tous les combats. Ils avaient déjà fait valoir leurs positions dans la crise des gilets jaunes et scandé leurs revendications pour la réforme des retraites. Désormais, ils n’hésitent plus à importer des problématiques sociétales qui ont émergé à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux. Les voilà maintenant porte-étendards de la lutte contre « les violences policières » et, chemin faisant, de la lutte contre les discriminations et le racisme. Bref, les étudiants semblent avoir définitivement acquis la certitude que militer en faveur des « opprimés » était leur destin.
La mort (du passé) est leur métier
Ainsi les « Étudiant.e.s Antiracistes », mouvement interne à l’Unef, appellent-ils leurs homologues à manifester pour le Comité Vérité et justice pour Adama,
