Le quatrième roman de l’écrivain et actrice anglaise nous emmène dans un Mexique mi-réel mi-imaginaire. Le Rocher blanc raconte quatre histoires situées à des époques historiques différentes mais qui sont unies par un même symbole, le rocher sacré du titre.
Anna Hope, de fait, dans ce livre, nous propose un Mexique personnel, plus ou moins fantasmé. Elle l’indique elle-même dans une note : « Ma propre histoire rejoint celle de la ville et du rocher blanc à travers mes relations avec le peuple wixárika ». Il s’agit d’une antique ethnie amérindienne, vivant au centre-ouest du Mexique, à quelques encablures de l’océan Pacifique. C’est là, un peu au large de cette côte, que se trouve le fameux rocher blanc, accessible à la nage, qui donne son titre au livre. Les chamanes yoeme affirment que le monde est né à cet endroit.
Autour de cette excroissance sacrée, Anna Hope nous raconte quatre histoires, à différentes époques et en remontant le temps, narrations qu’elle interrompt, au centre du roman,
