Accueil Brèves Andy Schleck au Galibier, les pignolos à Pignerol !

Andy Schleck au Galibier, les pignolos à Pignerol !


Heureux ceux qui comme moi étaient devant leur poste hier après-midi. Pour la première fois depuis Fausto Coppi ou presque, un coureur a attaqué en pleine montagne à 60 km de l’arrivée, et a conclu triomphalement sa cavalcade solitaire.

Comme si ce n’était pas assez beau, il faut savoir que pour emporter l’étape, Andy Schleck-le-fabuleux, qui avait déjà le col d’Agnel dans les jambes, s’est évadé en solo au niveau de la Casse déserte, à mi-pente de l’Izoard, alors qu’il était sous haute surveillance des autres favoris, puis s’est grimpé tout seul le Lautaret et le Galibier, pour lever les bras sur la plus haute ligne d’arrivée de toute l’Histoire du Tour. Ajoutez à cela la fabuleuse contre-attaque de Cadel Evans, la leçon de courage de Voeckler et le dévissage de Contador, c’était du vélo comme on n’en avait plus vu depuis les meilleures années d’Armstrong.

Seul bémol, pourquoi a-t-il fallu que l’ensemble des commentateurs de radiotélé et les organisateurs du Tour parlent sans arrêt de « Pinerolo », pour nommer la ville de départ de cette 18ème étape. Alors que cette cité aujourd’hui piémontaise, après avoir été française pendant des siècles, posséde un toponyme bien français, et même franco-occitan, à savoir Pignerol. Quand le Tour part de Londres ou arrive à Coblence, il ne viendrait à l’idée de personne d’évoquer à longueur de micro London ou Koblenz.

Bref si j’étais chef du CSA, je te flanquerais immédiatement tous les coupables en prison, et si possible, à Pignerol. C’est en effet là-bas que Louis XIV fit enfermer durant quinze ans le Surintendant Nicolas Fouquet, après l’avoir fait arrêter par d’Artagnan…



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Maltraitance de sous-traitants
Article suivant Endettez-vous, qu’ils disaient…
De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération