Un livre de son épouse vient de sortir en Israël et remet en perspective l’immense écrivain qu’il fut, avec ses blessures originelles et ses contradictions.
A l’ère de « Me Too » et de la confusion des genres qui caractérise notre époque, il n’est pas rare que les écrivains fassent parler d’eux après leur mort – et pas toujours à leur avantage. C’est ce qui est arrivé à l’écrivain israélien Amos Oz, décédé en 2019. Sa fille Galia a publié il y a un an un livre qui s’apparentait à un règlement de comptes, intitulé Quelque chose déguisé en amour. Son fils et sa fille aînée ont tenté depuis de restaurer l’image de leur père.
Un aspect mal connu du grand public
C’est aujourd’hui au tour de Nili Oz de publier en Israël son témoignage, au sujet de l’homme dont elle a partagé la vie pendant plus de soixante ans. Intitulé « Mon Amos », ce petit livre dévoile un visage de l’écrivain mal connu du grand public, intime et
