Accueil Édition Abonné La France se dotera d’un LGBassadeur

La France se dotera d’un LGBassadeur


Après la polémique autour des propos de Madame Cayeux cet été, Elisabeth Borne a promis la prochaine nomination d’un « ambassadeur aux droits LGBT + » et annoncé la création d’un fonds de 3 millions d’euros pour financer de nouveaux centres LGBT.


Début août, Élisabeth Borne a fait savoir qu’un nouveau poste verra bientôt le jour. Un « ambassadeur aux droits LGBT + » sera nommé « avant la fin de l’année » et « trois millions d’euros » seront débloqués « pour créer dix nouveaux centres LGBT + », en plus des 35 existants. 

Cette annonce a été faite à l’occasion du quarantième anniversaire de l’abrogation des discriminations entre les relations hétérosexuelles et homosexuelles introduites dans le Code pénal par le régime de Vichy. Les relations homosexuelles étaient alors condamnées lorsque l’un des partenaires était mineur (21 ans en 1942, 18 ans lors de l’abrogation en 1982). Cet ambassadeur « coordonnera l’action du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des droits LGBT + et portera la voix de la France», a-t-elle indiqué.

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Le Premier ministre a également salué « le travail exemplaire des associations et des centres LGBT + ». On peut se demander s’il faut vraiment saluer le « travail exemplaire » de ceux qui veulent aussi abolir la notion de sexe biologique fondée sur le dimorphisme, masculin et féminin, au profit du concept fumeux d’identité de genre… Faut-il aussi saluer l’influence de leurs discours sur les enfants et adolescents, comme en témoigne le phénomène des « enfants trans », des bambins qui ne savent pas encore conjuguer le présent de l’indicatif mais qui, selon ces associations, se sont individuellement et librement aperçus que leur sexe ne correspondait pas à leur genre et qu’il fallait passer sur le billard pour en changer ?

« La bataille des mentalités n’est pas encore gagnée », a averti Madame Borne. 

Pourtant, vu le nombre d’associations, parfois subventionnées par l’État ou l’UE, d’ONG, de lobbyistes, d’universitaires, de grandes entreprises qui s’emploient à rééduquer les masses, on se demande bien ce qu’il leur faut encore pour gagner cette bataille. Un ambassadeur arc-en-ciel, vraiment ?




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étudiant en journalisme

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