Les temps changent et le diable a changé de camp. Mardi soir, lors de l’examen du projet de loi immigration, le Sénat a fait passer un amendement visant à conditionner les allocations familiales à cinq ans de résidence sur le territoire – contre six mois actuellement. La sénatrice socialiste, Laurence Rossignol, a accusé la majorité sénatoriale d’organiser « la pauvreté des enfants ».
Les allocations pour les étrangers : voilà un sujet qui divise depuis fort longtemps.
Mardi soir, au Sénat, entre la poire de l’AME et le fromage de l’article 3 – dont tout le monde a abondamment parlé – un amendement des LR est finalement passé assez inaperçu. Pendant que les chefs de LR négociaient la suppression du nouveau titre de séjour pour les métiers en tension, la sénatrice du Val-d’Oise Jacqueline Eustache-Brinio défendait de son côté un amendement très restrictif.
Il concerne les prestations non contributives, c’est-à-dire les allocations

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