Grâce au site Liberté-Algérie, on vient de prendre connaissance des déboires du footballeur Lofti Dif. Tout commence le 27 novembre denier, en plein match. Lofti, l’avant centre du Ca-Batna (Ligue 2) était fou de joie, il venait de marquer un but contre L’ASA Chlef.
Comme le font beaucoup de joueurs du monde entier dans ce cas-là, après les embrassades, il soulève son maillot pour laisser apparaître son t-shirt, sur lequel est inscrit un message. Un petit message qui nous va d’ailleurs droit au cœur : « ICI, C PARIS ». Les choses auraient pu en rester là. Mais non !
D’après nos confrères de Liberté-Algérie, cet anodin message de solidarité avec les victimes des attentas islamistes du 13 novembre a déclenché la colère des dirigeants du club : « La direction du CA Batna a, en effet, suspendu, à titre conservatoire, et ce jusqu’à nouvel ordre, le joueur juste après la confrontation, en lui infligeant, en sus, une amende. »
Nos insolents confrères algériens enfoncent le clou avec une question qui n’en est pas vraiment une : « Si le joueur avait exprimé un soutien à la population de Gaza, aurait-il reçu la même punition ? »
Si le jeune Lofti est empêché de jouer encore longtemps dans son pays, je serai ravi que la France lui offre l’asile footballistique et lui accorde une naturalisation express dans la foulée. On pourrait alors l’intégrer dans l’Equipe de France où, paraît-il, il y a une place vacante à l’avant. Je ne sais pas si, techniquement, Lofti est à la hauteur, mais au moins lui, il sait se tenir !
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