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Les larmes d’une grande âme: quand Jakubowicz s’enfonce dans le déni

Une tribune collective amenée par Jacques Tarnero


Les larmes d’une grande âme: quand Jakubowicz s’enfonce dans le déni
Alain Jakubowicz, président de la LICRA, Lyon, janvier 2012 © Sipa

Islamisme. L’ancien président de la Licra refuse de reconnaître qu’il s’est trompé sur le compte de Georges Bensoussan


On n’arrive pas à distinguer ce qui de la bêtise ou de la vanité l’emporte chez l’ancien président de la LICRA quand il persiste et signe pour dénoncer Georges Bensoussan dans l’émission de Pascal Praud, sur CNews. La justice a donné raison à M. Bensoussan par trois fois, en première instance, en appel et en cassation dans les procès intentés contre lui, le disculpant de tout propos raciste. En première instance à l’initiative du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), la LICRA s’était jointe au MRAP, à la LDH pour attaquer Georges Bensoussan en justice. Faut-il rappeler que le CCIF a depuis été dissous pour son soutien à l’islamisme radical sous le masque de l’antiracisme ?

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Malgré cette décision de justice, M. Jakubowicz maintient aujourd’hui sa position initiale d’accusation de M. Bensoussan. Selon lui, les propos tenus au micro de l’émission « Répliques » d’Alain Finkielkraut attribuaient aux familles maghrébines un antisémitisme structurel. Cette essentialisation était insupportable au président de la LICRA. Après avoir reconnu qu’il s’était souvent trompé dans d’autres prises de position, il persiste dans cette dénonciation. L’affaire est-elle grave ou seulement ridicule ? En contestant une décision de justice, cet avocat risque de relancer une procédure à son encontre. Les faits, hélas aujourd’hui, donnent raison à Bensoussan et confortent son analyse pointant ce politiquement correct producteur de la nouvelle haine des juifs au nom de l’antiracisme inaugurée à Durban en aout 2001.

Vidéo ici à partir de 3mn 25s

La myopie de Jakubowicz devient aberrante quand son propos réhabilite ce qui ronge la capacité à comprendre le présent. Bensoussan aurait-il tort d’avoir eu raison trop tôt ? On paie au prix fort ce déni du réel. Pour la plus grande jubilation des supporters  « progressistes » du Hamas et des « Allahou akbar » antiracistes, l’idiot utile Jakubowicz est un allié de choix.

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Signé par : Aude Weill-Raynal (avocate), Monette Vacquin (psychanalyste), Henri Vacquin (sociologue), Michèle Chabelski (enseignante), Muriel Pill (enseignante), Renée Fregosi (philosophe et politologue), Paulette Touzard (Ex-Pdte LiCRA Nord), Paul Germon (Expert-Comptable), Pierre-André Taguieff (politologue, dr recherches CNRS), Jacques Tarnero (documentariste), Sarah Cattan (journaliste), Richard Prasquier (ex Pdt du CRIF), Liliane Messika (essayiste), Charles Baccouche (avocat), Eliane Klein (journaliste), Georges Benayoun (réalisateur), Daniel Horowitz (essaiyiste), Alain Finkielkraut (philosophe), Michel Zaoui (avocat), Caroline Valentin (avocate), Mischa Wolkowicz (psychanalyste), Richard Rossin (ex Secrétaire Général de Médecins Sans Frontières), Josiane Sberro (enseignante).



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Jacques Tarnero est essayiste et auteur des documentaires "Autopsie d'un mensonge : le négationnisme" (2001) et "Décryptage" (2003).

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