Ce dimanche, Alain Finkielkraut évoquait la charge de Benyamin Netanyahou, au Congrès américain, contre la « détente » voulue par Obama entre les Etats-Unis et l’Iran. « Impressionné par son éloquence », il partage son inquiétude d’assister à une prolifération des armes nucléaires au Proche-Orient, mais considère qu’en l’occurrence le Premier ministre israélien en campagne « fait un mauvais procès à la Maison Blanche ».
Autre actualité de la semaine dernière, la condamnation de la France par le Conseil de l’Europe – qui lui reproche de ne pas assez sanctionner la fessée – a donné l’occasion à Alain Finkielkraut de rappeler que la « taloche sporadique » n’a rien de comparable avec un « tabassage ». Pour lui, « l’Europe pénitentielle » est passée de l’humanisme à l’angélisme. Comme des féministes laissent entendre qu’il y aurait une pente glissante entre la galanterie et le viol, « on en vient à criminaliser la civilisation pour mieux combattre la barbarie. »
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