La semaine dernière, l’Assemblée nationale a adopté la loi sur la fin de vie qui autorise le recours à une « sédation profonde et continue » jusqu’au décès des malades en stade terminal. Alain Finkielkraut moque l’illusion moderne d’une « mort Club Med, sea sex and sun » débarrassée du tragique de l’existence.
Commentant la stratégie de diabolisation du Front national orchestrée par le gouvernement en cette campagne départementale, le philosophe estime que « rien ne profite davantage que ces méthodes de lutte au Rassemblement bleu Marine ». Comme Elisabeth Badinter, affligée de voir la laïcité préemptée par le FN, Finkielkraut se désole du triomphe annoncé du Front national, et ne se « résigne absolument pas à l’idée d’une ascension irrésistible de Marine Le Pen parce que ce parti est avant tout démagogique ».
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